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la mauritanie d'hier à aujourdhui
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12 mars 2008

Bref apperçu de l'organisation sociale Soninké

A l’instar des sociétés traditionnelles de la sous région, l’organisation sociale des Soninkés est très fortement hiérarchisée. Elle est composée de trois catégories de classes nettement distinctes.

Au sommet de l’échelle se place la catégorie dite les « Horo » (gens libres) comprenant plusieurs classes et sous classes. : Les « Tougoura-goumou (les guerriers) : cette catégorie se compose entres autres des « Tounka-lemou » et les Khirsi-lemou ; mais aussi les  « Mangou-lemou » (la bourgeoisie locale)  et les « Modini » (les marabouts)

En deuxième position, se trouvent les « Niakhamalani » (les gens de caste)). Il regroupe : les « Diarou » (les griots), les « Tago » (les forgerons), les « Garanko » (les cordonniers) etc.

Au bas de l’échelle se trouvent les classes de conditions serviles : les esclaves. Cette catégories se divise en plusieurs sous groupes, tous de condition servile. Nous pouvons ainsi distinguer les captifs  de case : il s’agit des descendants des esclaves de traites acquis par le droit de naissance. Ces derniers ne peuvent pas faire l’objet de vente de la part de leurs maitres. Ensuite nous avons les captifs de guerres : c’est tous les individus faits prisonniers lors de guerres qui opposaient les différents groupes de la sous région. Ils étaient soumis à toutes sortes de vexations  et dont les maitres pouvaient en user comme bon lui semble.

Cependant dans l’organisation sociale Soninké, il existe une catégorie, qui bien que peux nombreuse, jouissait d’une place importante. Il s’agit des « Donkourouko » ou « Wanékounko » selon le milieu ou ils se trouvaient. Ils étaient réputés par leur attitude guerrière. Ils marchaient dans les premiers rangs des contingents armés. Mais leurs participations aux combats étaient soumises à condition. C’est d’ailleurs grâce à ces conditions qu’ils ont pu devenir de grands propriétaires terriens notamment à Diaguily.

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